
Les ETI ont 10 ans d’existence juridique. Dans les 10 ans à venir, la moitié d’entre elles sera transmise.
Le sujet est donc capital !
Quelques conseils pour gérer au mieux cette étape délicate :
– Anticiper le sujet dans le temps. La question de la transmission doit être un sujet permanent, d’autant que les dispositifs fiscaux donnent l’avantage aux sociétés prévoyantes.
– Échanger avec ses conseils (expert-compable et avocat) pour développer chaque piste évoquée (cession, transmission etc.) et son «ingénierie financière et fiscale»
– S’investir dans la transmission en mettant à jour ses dossiers et en rencontrant les repreneurs potentiels. La transmission est un processus long et lourd émotionnellement, il faut lui consacrer du temps et de l’énergie.
– Faire préparer son audit de cession par un tiers indépendant est une opération vraiment intéressante dans le cas d’une transmission, cela rassure les repreneurs mais permet aussi de faire un vrai bilan sur la situation de l’entreprise, jamais inutile
– Réfléchir à l’après. Cela passe par la rédaction d’une Garantie Actif Passif (GAP) dans le cadre d’une cession, et dans celui d’une transmission familiale, définir précisément les règles pour éviter les « faux départs ».