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Leslie Bréau-Méniger (Superga Beauty) : « faire rayonner notre savoir-faire français dans le monde entier »

mars 22, 22
3 min. de lecture

Prestataire de services logistiques dans le secteur du luxe et de la mode depuis plus de 20 ans, le groupe entrepreneurial familial Superga Invest a pour ambition d’accélérer son développement à l’international. Leslie Bréau-Méniger, présidente de la filiale du groupe Superga Beauty, évoque la success story d’une entreprise qui a su prouver son savoir-faire et ses atouts au fil des années.

Superga a été fondé par votre père il y a vingt ans et vous avez pris l’an dernier la tête du pôle Beauty, quels sont les avantages et les particularités d’une gouvernance familiale ?

Les avantages que présente une gouvernance familiale sont nombreux. Premièrement, je dirais qu’elle permet des prises de décisions rapides et éclairées Parce que nous nous inscrivons dans la durée, nos décisions se font au prisme du développement et de la pérennité de nos activités.

Nous avons également l’avantage d’être proches des collaborateurs opérationnels, ce qui leur permet d’évoluer rapidement, d’acquérir plus de responsabilités et d’apprécier leur contribution à faire avancer le groupe. Nous ressentons leur implication et leur fidélité, ce qui est très plaisant ! Sur la question de la gouvernance, il est important de trouver sa place au sein d’une entreprise familiale et de savoir s’imposer. Cela fait partie de l’équation quotidienne.

Quand avez-vous été nommée présidente de Superga Beauty ?

C’était en juillet 2019. Ayant travaillé 15 ans dans l’univers cosmétique, notamment au sein du groupe L’Oréal, j’ai naturellement pris la direction du pôle beauté au moment de sa création. Ce regroupement stratégique nous permet d’accompagner les marques de cosmétiques en leur proposant plusieurs services dans le secteur de la beauté.

Nous avions la volonté de réunir nos sites industriels de sous-traitance sous une même bannière, afin de nous présenter comme un partenaire industriel pour les marques, et non pas comme une somme d’entreprises apportant des services divers à l’industrie de la beauté. Nos missions principales consistent à concevoir, formuler, fabriquer et conditionner des produits de soin, des parfums et plus récemment du maquillage.

Notre dernière acquisition est venue renforcer notre présence sur le métier du parfum. Ainsi, depuis avril 2021, nous sommes officiellement devenus propriétaires du site strasbourgeois de production de parfums de Cosmeurop, l’un des fleurons du secteur.

Quels ont été vos défis depuis votre arrivée ?

Le principal défi est de structurer ce regroupement, puis de le développer sans perdre en agilité, qui est la base même de notre métier. Nous possédons aujourd’hui six sites industriels (de taille plus ou moins importante), dont cinq situés dans les Hauts-de-France. Certains sont plutôt spécialisés dans les soins, les parfums ou encore le maquillage. Cela nous permet d’être particulièrement agiles en fonction des besoins de notre clientèle.

Il est primordial de savoir faire preuve d’organisation sans perdre en agilité et en réactivité : deux qualités nécessaires au bon fonctionnement d’une PME qui se transforme en ETI. Elles font d’ailleurs partie de l’ADN du métier de sous-traitant. Nos clients attendent de nous que nous soyons rapides et efficaces.

Le second défi qui va de pair avec le premier est humain. Superga Beauty compte aujourd’hui plus de 500 salariés. Nous avons des enjeux importants en matière de recrutement, aussi bien au niveau des cadres que des opérateurs de conditionnement, avec notamment une forte proportion d’intérimaires en raison des pics saisonniers sur certaines de nos activités, notamment dans le co-packing (l’activité de préparation de commandes) pour des coffrets, des PLV (publicités sur le lieu de vente), le remplissage de trousses ou de calendriers de l’avent… Il y a une importante activité durant l’été, lors de la préparation des campagnes de Noël.

Nous possédons aujourd’hui plus de 50 lignes de conditionnement (ligne de production lesquels les soins et parfums sont remplis). Cela représente plus de 90 millions de produits confectionnés par an pour le compte de nos clients, pour un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros sur cette activité.

Quelles sont vos perspectives de développement pour les années à venir ?

Nous visons notamment les grandes marques institutionnelles françaises, mais notre groupe doit encore gagner en notoriété… Nous avons également pour ambition de nous développer à l’international (en plus de nos filiales en Asie), afin de faire rayonner notre savoir-faire français dans le monde entier !

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